Category: Communiqués

Untitled-2

Le 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale internationale est organisée par le mouvement syndical au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte, et soutenue par les mouvements sociaux et des partis politiques. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats a lancé un appel à une journée  d’action et de solidarité coordonnée en Europe.

Cette mobilisation exceptionnelle émerge au moment où, partout en Europe, les politiques d’austérité organisent la baisse des salaires et des pensions, la destruction des droits sociaux, de la négociation collective et des services publics, et provoquent récession,  chômage, précarité et misère. Elle témoigne d’une convergence des mobilisations qui se sont construites dans de nombreux pays contre ces politiques imposées sans débat démocratique, et qui mènent l’Europe dans le gouffre.

En France, le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique mène depuis des mois une mobilisation unitaire pour dénoncer l’instrumentalisation de la dette publique et l’imposition de politiques d’austérité économiquement stupides, écologiquement irresponsables et socialement injustes – touchant de plein fouet les populations les plus précaires, femmes, jeunes, ouvriers, mal-logés, immigré-es. En septembre, il a organisé des mobilisations contre le Traité budgétaire pour provoquer le débat public que le gouvernement tentait d’esquiver.

Aujourd’hui, le gouvernement poursuit sur une voie sans issue, avec un budget d’austérité qui essaye désespérément de tenir l’objectif irréaliste d’un déficit public limité à 3 % du PIB en 2013. En cédant aux sirènes du patronat qui réclame un « choc de compétitivité », il poursuivrait, comme en Grèce en Espagne et au Portugal, sur la voie mortifère du dumping salarial et de la remise en cause des protections collectives.

En France comme en Europe, l’austérité doit cesser ! Ce n’est pas de purges budgétaires ou de concurrence exacerbée dont l’Europe a besoin, c’est de solidarité, d’une meilleure répartition des richesses, et de démocratie !

C’est pourquoi le Collectif appelle à participer aux manifestations organisées à l’initiative de l’Intersyndicale le 14 novembre. Au-delà du refus des mesures inacceptables imposées aux peuples d’Europe du Sud, c’est un appel à se battre pour une autre Europe, solidaire, écologique et démocratique !

Le 14 novembre et après, le Collectif contribuera à l’émergence de mobilisations à l’échelle européenne. Il participe et  soutient  le processus de l’Altersummit, qui sera lancé lors de la rencontre européenne à Florence du 8 au 11 novembre.

Le 14 novembre montre la voie : les mobilisations contre l’austérité doivent converger pour une Europe sociale et solidaire !

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (http://www.audit-citoyen.org/) est composé d’une soixantaine d’organisations associatives et syndicales, avec le soutien d’organisations politiques.

manif-530x339

Avec plus de 80 000 personnes, défilant à l’appel de soixante-cinq organisations, associations, organisations syndicales et partis politiques, la manifestation du 30 septembre a montré que de larges secteurs de l’opinion sont opposés au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSGC) de la zone euro. (Lire la suite…)

À quatre jours de la manifestation unitaire « Pour une Europe solidaire, Non au Traité d’austérité », l’éventail des organisations participantes s’est considérablement élargi par rapport aux signataires de l’appel unitaire publié le 11 septembre. Il rassemble aujourd’hui 65 organisations[1].

Du côté associatif, de nombreuses associations féministes comme Osez le Féminisme, Les efFRONTté-e-s, la Marche mondiale des femmes ou Femmes Egalité manifesteront en tête du cortège avec le Collectif national pour les droits des femmes. L’association Droit au Logement, le Collectif des associations citoyennes, Act-up ou des membres du mouvement des indignés (tels le groupe ‘Démocratie réelle maintenant’) seront également présents. (Lire la suite…)

Les organisations CGT, FSU, Solidaires et UNEF réaffirment ensemble leur opposition à la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance qu’elles jugent économiquement inefficace et socialement injuste.

Si ce Traité devait être ratifié, il institutionnaliserait de fait l’austérité et enfoncerait les Etats dans une crise durable. Ce Traité pèserait de manière négative sur leurs politiques et leurs programmations budgétaires. Il aurait des conséquences lourdes sur l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics… pour l’ensemble des salariés, des jeunes, des retraités et privés d’emploi, et particulièrement pour les femmes.

Le Traité continuerait et accentuerait la logique des indicateurs absurdes hérités du Pacte de stabilité et de croissance de 1997 (limitation à 3% du déficit et 60% de la dette) sans tenir compte des cycles économiques et de la crise actuelle.

(Lire la suite…)